Une idée reçue à nuancer : l’été, une saison creuse pour vendre ?
Lorsque les beaux jours arrivent, nombreux sont les propriétaires qui repoussent leur projet de vente à la rentrée, convaincus que vendre pendant les vacances serait un pari risqué. Mais en 2025, cette idée mérite d’être réévaluée à l’aune des nouvelles dynamiques du marché.
Un calendrier qui ne ressemble plus à celui d’hier
Traditionnellement, les mois de juillet et août étaient considérés comme des périodes « mortes » sur le marché immobilier. Mais cette réalité a changé.
Selon une étude menée par Meilleurs Agents en 2023, plus de 18 % des ventes sont désormais initiées pendant l’été, contre seulement 11 % dix ans plus tôt. Plusieurs raisons expliquent ce glissement :
Le télétravail permet davantage de mobilité estivale sans coupure totale,
Les acheteurs les plus sérieux sont souvent actifs même en vacances,
Les familles veulent anticiper une rentrée scolaire dans un nouveau logement.
Ainsi, vendre pendant les vacances d’été n’est plus un tabou. C’est même, dans certains cas, une fenêtre d’opportunité.
Le comportement des acheteurs l’été : moins nombreux, mais plus qualifiés
Contrairement aux pics de fréquentation du printemps, les acheteurs actifs pendant l’été sont souvent plus déterminés.
« Les visites estivales sont moins nombreuses, mais le taux de transformation en offre est plus élevé », observe le réseau Laforêt Immobilier dans son dernier baromètre de conjoncture (source : lefigaro.fr)
Les profils que l’on rencontre souvent en juillet/août :
Acheteurs mutés ou en reconversion professionnelle,
Familles en transition qui souhaitent finaliser un achat avant la rentrée scolaire,
Investisseurs opportunistes, notamment sur les résidences secondaires ou zones touristiques.
Ces profils ont un point commun : ils sont dans l’urgence. Une aubaine pour les vendeurs… à condition d’avoir une stratégie adaptée.
Avantages de vendre pendant les vacances d’été
1. Moins de concurrence sur les portails
De nombreux vendeurs choisissant d’attendre septembre pour publier leur annonce, cela laisse le champ libre à ceux qui lancent leur vente dès juillet. Résultat :
Plus de visibilité pour votre bien,
Des contacts plus rapides,
Un meilleur positionnement sur les sites comme SeLoger, Leboncoin ou Bien’Ici.
2. Une ambiance favorable aux coups de cœur
Une maison baignée de lumière, un jardin fleuri, une terrasse ensoleillée… l’été valorise les extérieurs et les volumes. Ce contexte est particulièrement propice à l’émotion, et donc à l’achat coup de cœur.
Chez PhantHome, nous conseillons toujours à nos clients d’exploiter la saison pour proposer des photos immersives de grande qualité, voire un shooting en fin de journée pour capter l’atmosphère estivale.
3. Un timing idéal pour un compromis en septembre
Si la mise en vente a lieu en juillet, la signature d’un compromis peut se faire fin août ou courant septembre, ce qui laisse le temps à l’acheteur de finaliser son financement avant l’hiver.
Les risques… et comment les maîtriser
Vendre pendant les vacances n’est pas sans défi. Voici les principaux écueils et comment les éviter :
Moins de visites ?
C’est vrai : le volume de visites peut être plus faible, surtout dans les deux premières semaines d’août. Mais un accompagnement pro permet de filtrer les profils et de ne pas perdre de temps avec les curieux.
Conseil PhantHome : proposez des créneaux en fin de journée ou le week-end, souvent plus compatibles avec les plannings estivaux des acquéreurs.
Moins de réactivité chez les notaires ou banques ?
Certaines études montrent un allongement de 10 à 15 jours des délais administratifs en été (source : Observatoire Crédit Logement). Il est donc essentiel d’anticiper :
La constitution du dossier de diagnostics,
Les démarches de pré-accord bancaire,
La mise à disposition des pièces notariées.
Cas particuliers : vendre en zone touristique
Si votre bien est situé en bord de mer, en Provence, à la montagne ou dans une région à forte attractivité estivale, vendre pendant les vacances peut s’avérer stratégiquement optimal.
Les acheteurs de résidences secondaires, mais aussi les investisseurs en meublé saisonnier, sont très actifs en juillet/août.
Exemple concret : dans le Pays d’Aix, où opère PhantHome, 28 % des biens vendus entre le 15 juin et le 15 septembre en 2024 l’ont été à des acquéreurs venus de Paris ou de l’étranger. Le taux de transformation de visite en offre entre juin et juillet 2025 était de 50%.
Stratégie gagnante : comment maximiser vos chances de vendre l’été
Préparez votre bien dès juin : diagnostics, photos, plans, vidéos.
Travaillez votre visibilité dès le départ : photos immersives, réseaux sociaux, portails premium.
Soyez flexible sur les horaires de visite.
Appuyez-vous sur un professionnel disponible pendant l’été (ce n’est pas toujours le cas !).
Anticipez les délais administratifs : demande de pièces, planification notaire, etc.
Chez PhantHome, nous restons pleinement mobilisés tout l’été, avec un système de suivi en ligne pour chaque vendeur, une équipe réduite mais active, et des annonces boostées même en août.
Conclusion : Vendre pendant les vacances ? Oui, si c’est bien préparé
Loin d’être un pari risqué, vendre pendant les vacances peut s’avérer une stratégie payante — pour peu que l’on anticipe, que l’on s’adapte au rythme estival, et que l’on s’entoure d’un accompagnement professionnel disponible.
Moins de concurrence, plus de sérénité, des acheteurs motivés : la période estivale offre de réels atouts. Elle mérite plus que jamais d’être considérée dans votre plan de vente.